Quentin Garrigues a reçu le prix la meilleure présentation étudiante lors du 26e congrès de l’ESCVN qui s’est tenu à Bâle.
L’ESCVN est un congrès qui regroupe chaque année des scientifiques et vétérinaires internationaux. Son objectif est de favoriser la promotion et l’échange de résultats de recherches et de connaissances sur les sciences de nutrition vétérinaire. Ces recherches peuvent concerner aussi bien les petits animaux de compagnie, que les animaux exotiques en passant par les animaux de production.
L’ESVCN encourage également la promotion des étudiants en doctorat ou post-doctorat en mettant en avant leur recherche, ainsi que les recherches collaboratives. Des sujets variés ont été abordés, tels que l’importance des ressources durables dans la nutrition animale, les cas cliniques vétérinaires liés à la nutrition, l’alimentation en zoo, le microbiote comme acteur de la nutrition ou encore la nutrition équine (total de 122 contributions venant de plus de 15 pays différents).
Lors de la clôture du congrès, plusieurs prix sont décernés aux participants, dont celui de la meilleure présentation étudiante (en collaboration avec le Waltham Petcare Science Institute). Cette année Quentin Garrigues a eu l’honneur de recevoir ce prix. Félicitations à lui !
Quentin Garrigues (doctorant à NeoCare) a présenté ses résultats de recherche qui portent sur les différences de composition du microbiote fécale entre chiots à petit poids de naissance (PPN) et poids normaux. Son étude à mis en évidence que les chiots à petit poids de naissance ont un microbiote différent lors des 3 premières semaines de vie, avec notamment une augmentation significative d’Entérobactéries, synonyme d’un retard de la maturation du microbiote intestinal et donc du système immunitaire du chiot. Après 3 semaines, le microbiote des chiots à PPN rattrape et devient identique à celui des chiots à poids normaux. Une hypothèse serait que le microbiote du colostrum est riche en bactéries essentielles à la mise en place du microbiote intestinal. Les chiots à PPN ayant des difficultés à obtenir ce colostrum de part leur manque de vitalité, n’aurait donc pas le microbiote essentiel entraînant un retard de la maturation du microbiome digestif. Ces résultats confirment l’importance du colostrum sur la survie des chiots, et l’importance pour les éleveurs d’en fournir autant que possible aux chiots à PPN.