Certains virus influenza aviaires ont la capacité de muter et d’évoluer vers des formes dites hautement pathogènes, causant des épizooties souvent dévastatrices dans la faune sauvage et dans les élevages, et pouvant menacer la santé publique. Il est communément admis que ces mutations apparaissent préférentiellement chez les poulets, suite à l’introduction de souches faiblement pathogènes par la faune sauvage.
Dans cet article publié dans la revue PLoS Pathogens, des chercheurs de l’ENVT dressent un état de l’art des preuves incriminant ou innocentant les poulets.
Leurs conclusions sont les suivantes : ces virus pourraient émerger plus fréquemment chez les poulets non pas uniquement pour des raisons intrinsèques à cette espèce, mais aussi à cause des conditions d’élevage. On dénombre sur Terre trois fois plus de poulets que d’êtres humains. Quoi de plus propice pour qu’un virus mutant apparaisse qu’un élevage contenant de très nombreux animaux ?
29/10/2024
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