Impact de la végétalisation des villes sur le risque vectoriel chez l’Homme et les animaux.
Afin de répondre aux défis climatiques et démographiques actuels, certaines villes tentent de devenir plus durables et résilientes, notamment en se végétalisant.
Le projet V2MOC, ou Végétalisation des métropoles d’Occitanie et possibles impacts sur les maladies vectorielles se propose d’étudier le lien entre la végétalisation de deux villes de la région, Montpellier et Toulouse et les risques vectoriels, notamment, l’impact sur les moustiques et le moustique tigre (Aedes albopictus).
Ce projet, porté par l’IRD (Florence Fournet) a reçu un financement pour 3 ans par le défi-clé RIVOC (Risques Infectieux et Vecteurs en Occitanie).
Le campus de l’ENVT et les zones pavillonnaires adjacentes serviront de sites d’étude pour la partie toulousaine.
Yseult de Dreuille stagiaire du Master 2 GIZMAT est en charge du terrain au sein du campus de l’ENVT et dans les zones pavillonnaires adjacentes, avec l’assistance de Quentin Erissé, étudiant en stage de A3, et sous la supervision d’Emilie Bouhsira (enseignant-chercheur en parasitologie) et de Colombine Bartholomée (doctorante en thèse d’université sur le sujet).
L’objectif de ce stage est d’évaluer la diversité des moustiques et l’abondance d’Aedes albopictus en fonction de différents types d’habitats présents sur le campus.
Comment procède t’on ?
Des moustiques adultes seront collectés mensuellement à l’aide de pièges BG-Sentinels, avec un attractant et une source de CO2 (voir photo). Ces pièges seront laissés pendant 48 heures, et collectés toutes les 24 heures. Des pièges pondoirs, qui collectent les œufs, sont également placés à proximité des pièges BG-Sentinels et collectés de manière hebdomadaire. Une prospection des gîtes larvaires et des gîtes de repos (collecte de moustiques dans la végétation) sera également effectuée dans le cadre de ce stage.
Accéder à la carte pour voir la localisation des pièges à moustiques sur le campus
