23/01/2024
Catégories : Actualité, Bien-être animal, IHAP, Recherche

INNOTUB2 : reconduction du projet de recherche transpyrénéen pour améliorer l’épidémiologie et le contrôle de la tuberculose chez les bovins et la faune sauvage.

Après un premier projet INNOTUB lancé en 2020, l’interrégion POCTEFA a reconduit le financement pour trois nouvelles années d’un nouveau projet de recherche INNOTUB2, auquel l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse participe, via un financement de 1,2 million d’euros.

Dans le prolongement du premier projet créé dans le but de contrôler la transmission de la tuberculose chez les bovins, le consortium s’attachera à développer les évaluations des pratiques de biosécurité et de prévention de la tuberculose tout en favorisant le transfert de technologies et le partage de connaissances dans la région France – Espagne – Andorre.

Timothée Vergne, Fabien Corbière, Guillaume Le Loc’h, Mattias Delpont et Sébastien Lambert, porteur de projet au sein de l’ENVT, travailleront aux côtés de partenaires espagnols NEIKER (Institut basque de recherche et de développement agricole) qui sont les chefs de projet, l’UAB (Université Autonome de Barcelone), l’IRTA (Institut de Recherche et de Technologie Agroalimentaire) et aux côtés de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail).

Ils s’attacheront à tester et évaluer la plateforme de biosécurité, déjà développée dans le premier projet, dans le but d’accompagner les éleveurs sur les pratiques de biosécurité. Cet objectif sera complété par celui d’évaluer la biosécurité et les risques d’introduction d’agents pathogènes ainsi que leur perception par les éleveurs, les vétérinaires praticiens et les services vétérinaires. Un dernier objectif consistera à évaluer et quantifier la transmission de la tuberculose à l’interface entre faune sauvage et faune domestique à l’aide d’approches de modélisation.

A terme, les résultats de recherche apporteront une meilleure compréhension des mécanismes de transmission de la tuberculose et des mesures à mettre en œuvre pour la contrôler, le tout au bénéfice de la faune sauvage et de la faune domestique. 

Bravo à toutes les personnes impliquées !


Portrait de Sébastien Lambert

Après des études de vétérinaire, terminées en 2015, au sein d’Oniris VetAgroBio (École Nationale Vétérinaire de Nantes), avec une thèse d’exercice sur la tuberculose bovine chez les cervidés, Sébastien s’est orienté vers la recherche via un parcours en master de modélisation en écologie à l’université de Rennes et une thèse d’université sur la transmission de la brucellose chez le bouquetin des Alpes à l’université Claude Bernard Lyon 1 (2016-2019).
Par la suite, il a suivi un postdoctorat au Royal Vetenary College à Londres puis a rejoint, en 2021, l’équipe Epidesa de l’UMR IHAP pour travailler sur la modélisation de l’influenza aviaire dans le cadre de la chaire de biosécurité et santé aviaires.

Il s’intéresse particulièrement à la compréhension des mécanismes de transmission des maladies infectieuses à l’interface entre faune sauvage, animaux domestiques et êtres humains.