12/04/2022
Catégories : Actualité, Campus, Formation initiale

Léa Lenogue, étudiante à l’ENVT en filière animaux de production (médecine des populations) nous présente son parcours lors d’une interview.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Léa LENOGUE, j’ai 25 ans et je suis en dernière année à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse (A6) en filière animaux de production et plus précisément en médecine des populations. Suite à une année de classe préparatoire ATS à Toulouse-Auzeville (31), je suis rentrée à l’École Vétérinaire en 2017, après avoir passé le concours C. Après avoir obtenu mon Bac S option EAT (obtenu avec une mention Très Bien), j’ai réalisé un BTS Productions Animales à Rodez (12), durant lequel j’ai pu découvrir le monde de l’élevage, à travers des séances de travaux pratiques sur l’exploitation du lycée agricole de La Roque, et faire des stages en élevages bovins et porcins. Cette formation m’a conforté dans l’idée que je voulais travailler en rurale à la sortie de l’école.

Pourquoi avoir choisi le métier de vétérinaire ?

Depuis le collège, j’avais pour objectif de rentrer en école vétérinaire. Je suis attirée par le côté scientifique du métier, et durant mes années de formation à l’école, j’ai pu accumuler des connaissances et des compétences qui me serviront en élevage, dans un futur proche. C’est un métier qui me faisait rêver et je me suis donnée les capacités pour atteindre mon objectif.

 

Pourquoi avoir choisi cette formation et qu’est-ce que cela vous apporte ?

J’ai choisi de faire de la médecine des populations car c’est un aspect de la pratique rurale qui m’intéresse et que je voulais approfondir. J’ai pu travailler sur plusieurs types de suivis durant mon semestre de formation, essentiellement en élevage laitier : maitrise de l’alimentation, gestion des boiteries, audit qualité du lait et santé des veaux. En accompagnant les professeurs sur des visites ponctuelles en élevage, j’ai pu me rendre compte de l’importance d’avoir une vision globale de l’exploitation agricole afin de comprendre les différentes contraintes qui régissent le travail de l’éleveur et de dégager des solutions pratiques et réalisables à l’échelle de l’élevage. J’ai également réalisé un stage en production porcine car cette production animale m’intéresse également et il se trouve que la pratique des vétérinaires porcins est vraiment axée sur la médecine de population, ce qui m’a beaucoup plu durant ce stage.

 

Formation médecine des populations et objectifs

Objectifs pédagogiques : Maîtriser la médecine de population en fin de A6

  • acquérir une autonomie en médecine de population des ruminants,
  • acquérir un savoir-faire pour la mobilisation des outils de collecte et de gestion des données d’élevage et pour leur d’analyse (big-data, médecine et élevage de précision…),
  • connaître l’environnement professionnel en médecine des ruminants, comprendre la place du vétérinaire et maîtriser les outils de communication orale et écrite (diagnostic collectif en élevage et suivi d’élevage).

Principes pédagogiques :

  • donner de l’autonomie : Visites en première ligne, gestion des relationnels éleveurs,
  • prendre du recul : Aborder de manière structurée la visite d’élevage et le diagnostic global, quelque soit le motif d’appel,
  • être fonctionnel : Compte-rendu synthétique, envoyé à l’éleveur et au vétérinaire sous 8 à 15 jours,
  • créer la demande : Suivi fin des cas, alerte si dégradation de la situation sanitaire.

Programme détaillé :

  • activités délocalisées,
  • déplacement au Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne avec des visites appliquées au mode d’exercice vétérinaire en médecine de population,
  • stage en clientèle, avec un maître de stage pratiquant en médecine de population (15 jours obligatoires),
  • enseignement en salle (3 x 1 semaine),
  • les élevages et leur environnement,
  • collecte, analyse des données, utilisation des outils d’analyse et interprétation contextualisée,
  • démarche collective appliquée aux troubles de santé,
  • enseignement pratique (sur la base de 16 semaines de rotation),
  • suivi global (reproduction, métabolique …), niveau avancé,
  • visite d’élevage à visée diagnostique (type intervention ponctuelle),
  • visite d’élevage à visée diagnostique / Suivi d’élevage appliqué à la qualité du lait /mammites,
  • diagnostic nécropsique à visée populationnelle.

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