Alain Ducos, professeur à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse au sein de l’unité Genphyse, et Étienne Verrier, professeur à l’Université Paris-Saclay publient un article sur les “Aspects génétiques de l’évolution de l’élevage : une histoire de temps, de moyens et d’organisation sociale”.

Depuis les débuts de la domestication, les humains ont cherché à améliorer les animaux avec lesquels ils vivent, travaillent, et dont ils font commerce.
Restée empirique pendant des millénaires et devenue méthodique au XVIIIe siècle, cette activité bénéficie des apports scientifiques de la génétique depuis le milieu du XXe siècle. Cela a entraîné des évolutions spectaculaires de la morphologie, du comportement et de la physiologie des animaux, sur des pas de temps de plus en plus courts.
L’intensification de la sélection dans les dernières décennies a répondu aux attentes des filières mais au prix d’évolutions non désirées, comme une certaine dégradation des aptitudes fonctionnelles. Les questions qui se posent au secteur de la sélection animale concernent :

  • la préservation de la biodiversité domestique ;
  • les objectifs de sélection, en lien avec les conditions environnementales et les types de systèmes que l’on souhaite promouvoir, et les limites à poser à la modification du vivant ;
  • les outils et méthodes à employer ;
  • la place respective des différents opérateurs.

Les réponses relèvent moins de choix techniques que de choix de société.

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