Les ulcères gastriques sont une affection fréquente chez les chevaux, en particulier chez ceux soumis à une activité sportive régulière. Cette pathologie, bien que parfois discrète dans ses manifestations, peut avoir un impact significatif sur le bien-être et les performances de l’animal.
Causes et facteurs favorisants
Plusieurs éléments peuvent contribuer à l’apparition d’ulcères gastriques chez le cheval :
- Mode de vie : Le stress lié à la vie au box, les transports, les compétitions ou encore l’isolement peuvent augmenter le risque d’apparition d’ulcères.
- Alimentation : Une alimentation trop riche en amidon (granulés), associée à un manque de fibres (foin) au cours de la journée, crée un déséquilibre dans l’estomac du cheval.
- Physiologie digestive : Contrairement à l’homme, le cheval sécrète de l’acide gastrique de manière continue. Une vidange gastrique retardée ou insuffisante peut alors entraîner une irritation des muqueuses.
Signes cliniques évocateurs
Les symptômes peuvent être discrets, mais certains signes doivent alerter :
- Perte d’état général
- Diminution de l’appétit, voire anorexie
- Coliques légères et récurrentes
- Grincement des dents (bruxisme), bâillements fréquents
- Baisse des performances sportives
Que faire en cas de doute ?
Si vous observez un ou plusieurs de ces signes chez votre cheval, il est recommandé de consulter rapidement un vétérinaire. Un diagnostic précoce permet de mettre en place un traitement adapté et d’améliorer le confort de l’animal.
Comment diagnostiquer si votre cheval a des ulcères gastriques ?
La gastroscopie est l’examen de choix pour confirmer si votre cheval a des ulcères gastriques.
C’est un examen qui se réalise sous une sédation, le cheval doit être à jeûn au moins 16h avant la procédure,
L’examen se réalise avec un endoscope qui va être introduit par le nez du cheval jusqu’à son estomac ensuite on peut explorer l’estomac entièrement de l’entrée (le cardia) jusqu’au pylore (entrée du duodénum) et ainsi on peut évaluer l’état des muqueuses gastriques squameuse et glandulaire, car chacune peut être touchée.
Suite à cela un protocole de traitement peut être proposé ainsi qu’une alimentation adaptée.
Idéalement une gastroscopie de contrôle doit être réalisée à la fin du traitement pour évaluer la guérison de la muqueuse.
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